Bonjour,
J’essaie d’intégrer plus de densité et de plantes à biomasse dans mon jardin (dans l’est lyonnais) qui a environ 2 ans. J’ai planté la plupart de mes arbres fruitiers à l’automne 2022, et je ne connaissais pas la syntropie à l’époque.
J’essaie de corriger un peu le tir, notamment en densifiant autour de mes fruitiers et en créant des bordures à perturber. Quelle distance de plantation appliquer entre des consoudes ? Et entre des artichauts ? A quel endroit je pourrais trouver des références pour les distances de plantation ? Il ne me semble pas en avoir vu dans le livre d’Anaëlle.
Par ailleurs, au potager, je me demandais si certains aviez tenté de tuteurer les tomates (ou courges) avec des plants de maïs ou tournesol en guise de tuteur ? J’avais envie de tester cette année mais je me dis que c’est un peu risqué. L’an dernier, après des épisodes de pluie+vent fort, certains plants de tournesol avaient tendance à se coucher… donc ça aurait fait de très mauvais tuteurs !
Est-ce que vous avez du succès avec les semis en pleine terre de tournesol et maïs ?
De mon côté, l’an dernier, ça a été un échec ; le jardin était envahi de gastéropodes. Donc j’ai fait tous mes semis en godet, ce qui explique peut-être que l’ancrage racinaire des tournesols n’était pas optimal (d’où le couchage de certains plants quand la terre est humide)
Merci par avance pour vos retours !
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Bonjour,
Sur une bordure vivante 100% consoude on les espace généralement de 20 cm. Pour le maïs c’est 50 cm entre les poquets, 20 cm entre les poquets de tournesol. (distances tirées de mes notes de la formation d’@Thery).
Sur les lignes centrales de mes planches comme beaucoup j’espace les plantes de 25 cm.
Pour les artichauts j’ai retrouvé dans mes notes ceci, j’avais complètement oublié: « Artichaut :en bout et en départ de ligne ou alors lui réserver une place mais éviter de le mettre en bordure vivante ou en plein milieu d’une ligne car il concurrence trop ». Du coup si il n’est pas en bout de planche le mettre plus sur une ligne médiane (pas centrale). Je ne fait pas d’artichauts pour la perturbation, si c’était le cas je les espacerais de 50 à 80 cm les uns des autres.
Au sujet de l’utilisation des tournesols et maïs comme tuteurs, ça peut se tenter je pense et au fil des essais voir ce qui peut pousser dessus le temps qu’ils sont debout, mais c’est assez déliquat à mettre en place de faire ça sur des plantes support de perturbation.
Car ce qui fait que c’est plutôt à déconseiller, outre la verse dont tu parles, c’est que maïs et tournesols sont des supports de perturbation, tu vas donc vouloir les couper à un moment donné, quand ils auront bien grandi et qu’ils commenceront à entrer en compétition pour la lumière avec tes plantes de production. Ce qui fait un paramètre en plus à prendre en compte, et tu risques de te retrouver par exemple à devoir perturber pour tes plantes de production alors que tes haricots commencent à peine à faire des gousses.
Dans ce cas il faut necessairement opter pour la perturbation et tu perdrais ta récolte potentielle de haricots. Comme je disais c’est peut-être envisageable de piloter cela avec l’experience, ou de penser à des grimpantes comestibles ou médicinales plus flexibles que mettons les haricots, mais je pense que cela ajoute encore de la complexité à la culture, peut-être trop pour des débutant·es comme nous.
Cela dit si tu fais tes propres semences et/ou que tu en as à suffisamment, tu peux aussi semer ta grimpante avec en tête qu’elle sera très probablement perturbée en même temps que son support, avec qui sait une petite chance d’avoir une récolte si les planètes sont alignées.
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Bonjour Emile,
Merci beaucoup pour tes réponses et ton retour d’expérience. Ca va alimenter mes réflexions !!
Bonsoir Audrey,
chez « bienvenue en syntropie » tu trouvera des repères sur la page 89 par exemple.
Pour ce qui est des semis direct de maïs et tournesols: chez moi c’est la manière qui a très bien marché. Il y avait une petite perte causé par les limaces gourmandes mais j’ai remis des graines et ça a bien marché. Par contre les tournesols en godets étaient en plus grand danger d’être mangés. En général mon experience ici sur mon site: les semis direct sont plus costauds! Mais cela dépend sûrement du contexte. Vus la grandes diversité des plantes et mon terrain sableux et encore plutôt ensoleillé, je n’ai pas trop de « problèmes » avec les limaces et les escargots. Ils trouvent pas mal de choses qui les régalent autre que mes semis…
Bonjour Victorine,
Merci pour les repères en page 89. C’est exactement ce que je cherchais… sans savoir où le (re)trouver ! Donc top.
Cette année, je vais retester les semis directs (en faisant aussi des semis en godet en back up). J’ai espoir que ça marche mieux cette année. Les gastéropodes ont l’air moins vorace pour le moment.
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Au plaisir! Je tiens les pouces 
Merci pour les infos sur les artichauts, j’en ai que je compte déplacer dans le système mais je savais pas bien où, ça me donne des indications ^^
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Pour les distances de plantation j’ai fait comme dit Émile, il me semble qu’il y a quand même quelques indications dans le livre d’Anaelle?
Idem que toi pour les semis, les maïs ça allait mais les tournesols… La présence de limaces indiquaient littéralement où les tournesols levaient… Donc en godets obligatoire, et effectivement certains se sont couchés…
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