J y ai observé une très grosse pousse rapide et supporte plusieurs taille . Chez moi dans mon sol assez pauvre le tabac pousse beaucoup mieux que le maïs et a besoin de beaucoup moins d eau . Bisou
Bonjour,
Il y a plusieurs espèces dans le genre Nicotinia, je me suis un peu renseigné et le Tabac arborescent a l’air d’avoir un bon potentiel pour la perturbation:
C’est Nicotinia glauca, appelé Tabac glauque ou Tabac arborescent. Il pousse généralement jusqu’à 2-3 mètres de haut, mais peut atteindre plus de 7 mètres. C’est une solanacée vivace qui peut être recepée. Si on la laisse monter en graines, elle peut être invasive, surtout en région sèche. Et pour cause c’est une plante très adaptée à la sécheresse. Nicotinia glauca peut se semer, et aussi se bouturer, apparement assez facilement.
Elle supporte des températures de -5° (parties aériennes) à -8° (souche). On peut imaginer de garder un pied mère sous serre ou dans un bon emplacement pour replanter à partir de boutures si nécessaire. Le tabac arborescent est sensé atteindre au moins 1,50m la première année, jusqu’à 3m dans les bonnes conditions. Il peut faire des graines dès la première année si on le laisse faire. Comme on fait souvent pour la culture du tabac, on peut semer les graines sous serre ou chassis puis repiquer quand les plants font environ 20cm. Les graines demandent un sol très réchauffé (environ 20°) pour germer.
Comme le Nicotinia tabacum et tous les tabacs toute la plante est toxique, l’ingestion de feuilles peut être fatale. Les feuilles de Nicotinia glauca ne sont pas pubescentes (pas de poil collant) comme Nicotinia tabacum.
Nicotinia glauca apprécie un sol plutôt riche mais s’accomode de sols plus pauvres, de préférence plutôt drainants.
Si l’hiver est relativement doux, au sein du microclimat d’une tortue perrenne, ça doit être possible de garder le tabac arborescent d’une année sur l’autre en le recepant puis en le recouvrant d’un paillage épais tiré de sa taille et des plantes avoisinantes.
Il supporterai pas trop mal un peu d’ombre, mais sa strate idéale devrait être émmergente.
Je le testerai dans la "centrale à biomasse’, dans la carapace, et sur quelques planches de la forêt jardin, en repiquant, et je testerai aussi de semer deux trois graines en surface au dessus de poquets de maïs puis de selectionner quoi garder selon ce qui sort / ne se fait pas manger par les limaces.
L’avantage de N. glauca sur le miscanthus giganteus est qu’il est vite établi, on peut le perturber dès la première année. J’essaierai plusieurs modes de perturbation, mais surtout je pense une fois au début de la floraison et une fois en fin de saison, ou peut-être au printemps.
Si jamais je suis preneur de conseils et d’idées sur la culture et la perturbation!
1 « J'aime »
Wouah génial ! Merci pour ta réponse complète ! J ai testé avec la variété balikezir et virginiayellow et ça marche bien , pieds atteigne deux mètres et plusieurs taille possible sur sol pauvre . Merci pour tous ces détails 
une dame m a dit qu il fallait faire attention que le sol ne soit pas polué car c est une plante super depoluantes des sols mais si ce n est pas pour consommer il y a moins de risque et je lui ai dis qu on pouvait voir grâce aux plantes bio indicatrice si le sol est polué mais on faire analyse en labo aussi . Et elle m a dit c était dommage que les polluant reparte au sol car c est stoker dans les feuilles . .Mais bon je me dis il y a des champignons et autre plante que le tabac super depoluant des sols aussi donc c est ok . Belle soirée
L’info en plus sur Nicotinia glauca : on peut y greffer des tomates, aubergines et poivrons! Robert Kran, dont je lis le livre (coécrit avec Perrine Dupont) Un jardin fruitier pour demain, adapter son verger au changement climatique, y avait greffé sur une même plante deux variétés de tomate, deux variétés d’aubergine et de poivron. Deux plants de courgettes poussaeint au pied et grimpaient sur le tronc, du coup il l’appelait l’arbre à ratatouille!
En lancant des semis en pépinière, les années ou des tabacs arbustifs auront passé l’hiver, ou pour les régions aux hiver doux, y a sûrement moyen de bien avancer les récoltes - ce qui serait apprécié ici dans le massif central - si les greffons peuvent profiter de la vigueur des tabacs déjà installés! Ça pourrait valoir le coup de protéger quelques tabacs arbustifs l’hiver, ou d’en garder quelques uns sur bon spot qui descend pas sous -5 -8°, ou en serre. Ca ajoute aussi de la flexibilité, selon si tu as plus envie de garder les glauca pour perturber, en début de scénario par exemple, et éventuellement quand les planches commencent à crouler sur la biomasse, et pourvu qu’il y ait assez de lumière, hop des arbres à ratatouille! J’imagine en semer particulièrement aux extrémités sud des planches, sur les lignes médianes. Après c’est à tester, voire à quelle vitesse la greffe prend, avoir les greffons assez tôt, etc.
Rien à voir mais c’est la ratatouille qui m’y fait penser, j’ai écouté hier soir un podcast avec Claire Mauquié, Claire Mauquié : Forêt comestible & Résilience alimentaire, sur youtube.
Un des plus chouette truc que j’ai entendu ces derniers temps. Elle fait partie de l’asso Forêt gourmande avec Fabrice Desjours.
Liste de variété de tabac pour production de biomasse (engrais vert ) dépassant les 2m , 3m , max 4m : « chatterton » , « bamboo shoot », « banana leaf », " balikezir " , " tekne" ," delgold", " African red ", "bursa " , " amarello Rio grande " , " Jaffna " , "golden wilt "
Liste de variété de tabac pour production de biomasse (engrais vert ) dépassant les 2m , 3m , max 4m : « chatterton » , « bamboo shoot », « banana leaf », " balikezir " , " tekne" ," delgold", " African red ", "bursa " , " amarello Rio grande " , " Jaffna " , "golden wilt " 